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Auteur/autrice : Christian Spillmann

Rumeur, tu meurs

Rumeur, tu meurs

Il y a quelque chose de pourri au sein de la Commission européenne, une atmosphère faite de rancœurs et de haines recuites dont l’expression est la rumeur. Elle court, se propage, et tue. Elle veut Jean-Claude Juncker déprimé, fatigué, dépassé et annonce son intention de tout lâcher. Impossible de démentir, personne ne veut plus croire.

Trump, the Jabberwocky

Trump, the Jabberwocky

Donald Trump va-t-il ressouder une Union européenne en pleine crise existentielle après le divorce avec le Royaume Uni et les affrontements sur la crise des migrants ? Certains veulent le croire, mais la mollesse des réactions après l’adoption du « Muslim ban » aux Etats-Unis permet d’en douter. Le sommet européen de Malte le 3 février sera déterminant et celui de Rome le 25 mars sera crucial, car il pourrait être celui d’une rupture.

L’Union européenne, grand corps malade

L’Union européenne, grand corps malade

Gangrenée par les idées des mouvements anti-européens et xénophobes, décriée par des citoyens de plus en plus mécontents de son inaction et de ses divisions, amputée de l’un de ses plus grands Etats membres, le Royaume Uni, l’Union européenne n’a jamais semblée aussi fragilisée qu’en cette fin d’année 2016 et les cérémonies organisées pour le 60e anniversaire de la signature de son traité fondateur le 25 mars 2017 à Rome pourraient bien être son chant du cygne.

Brexit: Dieu sauve la Reine

Brexit: Dieu sauve la Reine

Finies les subventions européennes pour les domaines de la famille royale. Les Anglais ont opté pour un divorce dur et leurs partenaires sont bien décidé à défendre leurs intérêts. La fin du chèque britannique est un de ces symboles. La ristourne est conséquente : 6 milliards d’euros sur la contribution britannique au budget commun, dont 1,6 milliard à charge des Français. Le prix à payer pour la rupture sera très lourd, pour l’exemple, pour mettre en échec les partis europhobes en…

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Michel Barnier, tel Lazare

Michel Barnier, tel Lazare

Michel Barnier grand ordonnateur du Brexit pour la Commission européenne. La décision de Jean-Claude Juncker a fait grincer bien des dents au Royaume-Uni, mais aussi sur le continent et au sein même de la Commission européenne. « Un grand come back », s’est félicité un de ses anciens collaborateurs. Plutôt une résurrection. Car Michel Barnier, 65 ans fort bien portés,  a été politiquement tué deux fois.

Brexit: l’heure de parler vrai aux Anglais tarde

Brexit: l’heure de parler vrai aux Anglais tarde

«Le Brexit va durer ». L’entourage de Jean-Claude Juncker n’est « pas surpris » par les manœuvres de Theresa May pour différer le moment de lancer la procédure de divorce avec l’UE à la fin 2017, après les élections en France et en Allemagne. Mais le Premier ministre britannique agace en cherchant à diviser ses interlocuteurs pour parvenir à ses fins

Bonimenteurs

Bonimenteurs

« Un G7 en 2017 avec Trump, Le Pen, Boris Johnson, Beppe Grillo ? Un scénario d’épouvante, qui démontre combien il est important de combattre le populisme ». Lorsqu’il a publié ce tweet le 25 mai, Martin Selmayr, le redouté chef de cabinet du président de la Commission européenne, s’est attiré les foudres de ses ennemis et les sarcasmes de la bulle bruxelloise.

Apprentis sorciers

Apprentis sorciers

Imprudence,  inconscience, impudence. L’Europe est tombée entre les mains d’irresponsables. Ils jouent avec les peurs, jonglent avec les mensonges et jouissent d’un sentiment d’impunité. L’embauche de l’ancien président de la Commission européenne José Manuel Barroso par Goldman Sachs, incarnation de la finance débridée, est la dernière illustration de l’indécence des élites européennes responsables de la fracture entre l’Europe et ses citoyens. « Nous devons être conscients de la colère de l’opinion. Nous ne pouvons pas être aveugles ni autistes ». Pierre Moscovici…

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Blues européen

Blues européen

Boris Johnson a jeté l’éponge. Après avoir convaincu 52 % des électeurs Britanniques de voter pour le divorce avec l’Union Européenne et contraint son ami David Cameron à la démission,  l’homme refuse d’assumer les conséquences des bobards racontés à ses compatriotes pendant la campagne pour le Brexit. Il ne briguera pas la direction du parti conservateur et le poste de Premier ministre. Seulement voilà, on ne joue pas à « tout ça c’était pour rire, on efface tout et on recommence comme avant ». Le…

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